Ministère de l'Environnement de la
Pêche et du Développement Durable

de nombreux defis

Lors de la passation de service, le ministre sortant de l’environnement et de la Pêche, le Général de Corps d’armée Bichara Issa Djadallah a signifié que si le personnel est déterminé et qui sait travailler parfois dans des conditions difficiles, plusieurs chantiers sont en cours. C’est ainsi qu’il invite le ministre entrant de l’environnement, de la Pêche et du développement durable à relever ces nombreux défis en poursuivant les activités en perspectives. Il s’agit au niveau des politiques, stratégies et textes réglementaires dont la révision de la loi 14-98 relative à la protection de l’environnement et la loi 14-2008 se rapportant à la gestion des ressources naturelles ; la prise de l’Ordonnance N°006-2020 portant Statut Général du personnel du corps des Eaux et Forêts dont la mise en application est en cours et l’élaboration de la Politique Nationale de l’Environnement déjà techniquement validée.
Pour ce qui est des activités de terrains, le Général de Corps d’armée Bichara Issa Djadallah note principalement dans le domaine de la lutte contre le changement climatique, le projet de Renforcement de la gouvernance et de la résilience climatique au Tchad (AMCC+ Tchad) ; le Projet Plan National d’Adaptation au changement climatique (PNA) et le Projet de développement local et d’adaptation au Tchad - Projet (ALBIA).
Au titre de la gestion de la biodiversité, il ajoute le Programme d'Appui à la Gestion des Aires Protégées et des Ecosystème Fragiles (APEF) ; le Projet d'Appui à l'aménagement et à la gestion durable de la biodiversité dans la Reserve de faune de Ouadi Rimé-Ouadi Achim (POROA) ; le Projet de Réintroduction de l'ORYX ; le Projet d'appui au complexe transfrontalier Binational Sena Oura Bouba Ndjidda ( BSB/Yamoussa) ; le Projet d'Appui à la Gestion Durable des Aires Protégées Sahélo-saharien Tchad-Niger ; le Projet Biosphère et Patrimoine du Lac Tchad (BIOPALT) ; le Projet de Recherche, suivi pour l'Appui à la lutte anti braconnage (PRESELABE) ; le Projet Restauration des Corridors Ecologiques du Mayo-Kebbi Ouest en Appui aux Avantages Fonciers Forestiers (RECONNECT) ; le Projet d’Appui à la Préservation de la Biodiversité de l’Aouk et enfin le Projet Promotion de la pêche continentale en zone CEMAC (PPCA-II).
Le ministre sortant n’a pas manqué de préciser que de par sa politique volontariste d’impliquer tout le monde dans la défense de l’environnement et la gestion des ressources naturelles, le ministère a signé des accords de partenariat avec plusieurs ONG dont les plus en vue sont APN, NOE, CERDEF, TCHAPE et ONAPDAC.
Quelques difficultés
Le Général de Corps d’armée, Bichara Issa Djadallah n’a oublié d’indiquer que : « mon court séjour à la tête de ce département m’a permis de comprendre que malgré la bonne disponibilité du personnel, celui-ci travaille dans des conditions de quasi-inexistence de moyens de travail. Le Ministère est limité en termes d’espace, par conséquent bon nombre du personnel se retrouve sans bureau. Aussi, n’ayant pas un bâtiment propre à lui pouvant contenir tous les services, le personnel du Ministère se trouve éparpillés à travers la ville, allant de Farcha à N’Djari ». Avant d’ajouter : «Le Ministère manque cruellement de moyens roulants à tel enseigne que pratiquement tous les responsables utilisent leurs moyens personnels pour venir au travail. Sans avoir l’intention de jouer à l’oiseau de mauvais augures, je tiens à souligner que les défis en termes de consolidation des acquis sont énormes tout comme ceux environnementaux à relever sont nombreux », affirme-t-il.
Edouard Takadji (APRP/MEPDD)