Le MEPDD à la tribune de la CIAR
Nous vous proposition l’intégralité de l’intervention du Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Dr IDRISS SALEH BACHAR, le 4 juillet 2024 du segment ministériel en marge de la Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR) de Brazzaville.
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République du Congo ;
Mesdames, Messieurs les Ministres ;
Mesdames, Messieurs les représentants des institutions internationales et régionales
Mesdames et Messieurs les responsables du secteur privé, de la société civile et de la communauté scientifique ;
Distingués participants, en vos rangs, grades et qualités, tout protocole observé.
Avant tout propos, permettez-moi d’adresser mes vifs remerciements au Gouvernement congolais à travers Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement, de la qualité de l’accueil et de l’honneur qu’ils nous ont été réservés.
Qu’il me soit permis également de remercier et féliciter au nom du Tchad, le Gouvernement de la République du Congo ainsi que le peuple congolais pour avoir bien voulu abriter les présentes assises et les organiser de manière si grandiose et si professionnelle.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités ;
La Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement qui, dans ses objectifs cherche en substance à faire les points sur les progrès réalisés en matière de boisement et de reboisement, de demander l’inclusion de la décennie africaine et mondiale dans l’Agenda des Nations Unies, par le biais d’une Déclaration africaine et mondiale, constitue une étape importante dans la recherche des solutions à nos préoccupations en matière de reforestation de nos espaces dénudés.
Toujours dans ses objectifs, la présente conférence vise à désigner un organe chargé de suivi des recommandations et ceci permettra bien évidement à toutes les parties de mieux mettre en œuvre les conclusions de nos assises.
Faut-il le rappeler, les défis liés au boisement et au reboisement dans le contexte
sahélo-saharien constitue une préoccupation majeure pour la simple raison que les terres sont arides, les précipitations se font de plus en plus rares, la recrudescence de la pression anthropique et le phénomène de l’ensablement qui gagne de plus en plus du terrain. Ces phénomènes non seulement qu’ils mettent en mal nos systèmes de production mais constituent des freins au développement et contribuent à l’intensification des conflits de nos communautés rurales.
Raison de plus, la nécessité que ces assises puissent mobiliser les acteurs à l’échelle internationale en impliquant toutes les sensibilités à la restauration de nos forêts et terres dégradées. Une telle mobilisation permettra de faire adhérer l’ensemble de parties prenantes aux conclusions de la présente Conférence
Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités ;
Deux jours durant, nos experts, venus de quatre coins du monde et des disciplines diverses se sont penchés sur les questions épineuses de restauration des terres et des écosystèmes dégradés. A l’image de la diversité de nos experts, j’ose croire qu’ils n’ont laissé aucun type d’écosystèmes pour compte depuis le Sahara aux forêts tropicales humides et équatoriales en passant par les forêts tropicales sèches.
En regardant votre configuration, chers experts, je suis convaincu de la qualité des rapports produits à la fin de vos travaux que le comité ministériel examinera avec beaucoup d’intérêt.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités ;
Mon pays le Tchad, fort de sa superficie de 1 284 000 Km2, avec une grande partie désertique est confronté à des sérieux problèmes de dégradation des terres et des écosystèmes préparant ainsi le lit à la désertification.
Au niveau national, plusieurs initiatives ont été entreprises par le Gouvernement
Tchadien sous la clairvoyance de son Excellence Mahamat Idriss Deby Itno,
Président de la République, Chef de l’Etat, qui considère la reforestation comme une réponse appropriée aux nombreuses questions de dégradation de nos ressources forestières.
Cette Conférence nous offre donc plus de chance pour aligner nos priorités et il est à rappeler que l’implication de toutes les sensibilités à ces assises constitue une opportunité pour harmoniser nos politiques et faire passer nos stratégies de restauration des paysages forestiers à plus grande échelle.
En félicitant une fois de plus les experts pour le travail abattu, le Tchad réaffirme son adhésion à cette initiative visant l’afforestation et le reboisement. Je réitère mes félicitations au Gouvernement congolais de la tenue avec succès de cette importante rencontre.
Je vous remercie
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