Le Tchad annonce l’organisation de « ONE DESERT SUMMIT »

L’annonce a été faite ce 1er décembre 2023 par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, des Tchadiens de l’Etranger et de la Coopération Internationale, l’Ambassadeur Mahamat Saleh Annadif, représentant le Chef de l’Etat Mahamat Idriss Déby Itno lors des déclarations des Chefs d’Etat et des Gouvernements à la tribune de la Cop28.

« Le Tchad se félicite de la décision historique de la Cop27 de créer un fonds dédié pour compenser les préjudices engendrés par les événements hydrométéorologiques. Le Tchad appelle à son opérationnalisation rapide dès 2024 avec un accès direct pour les pays les plus vulnérables sur la base de dons et subventions ».

Le Tchad d’après le représentant le Chef de l’Etat demande l’appui à la mise en place des systèmes d’alerte précoce et des services d’information climatique robustes afin de prendre des mesures appropriés et rapide pour protéger les vies, les moyens de substances et les infrastructures.

« Je profite également de cette occasion pour vous annoncer que le Tchad organisera en fin de l’année prochaine un sommet international sur le désert intitulé « ONE DESERT SUMMIT » où tous les pays, institutions et organisations internationales seront conviés », informe le Chef de la diplomatie tchadienne.

Par ailleurs explique-t-il, le Tchad propose à la communauté internationale, la création d’une nouvelle organisation mondiale des pays entièrement ou partiellement désertiques, car le monde renferme de nombreux écosystèmes désertiques éparpillés dans plusieurs pays. « Cette organisation constituera une force nouvelle sur l’échiquier mondial », justifie le représentant du Chef de l’Etat.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, des Tchadiens de l’Etranger a profité de ce cadre pour appeler toutes les parties à faire preuve du plus haut niveau d’ambition lors de ce premier bilan mondial de l’Accord de Paris.

« Des actions concrètes doivent être décidées dans les domaines de l’atténuation, de l’adaptation et du soutien financier aux pays en développement », lance-t-il.

Et le ministre d’Etat d’ajouter pour déplorer: « Je tiens à mettre en exergue que de Cop à Cop, nous en sommes maintenant à la 28ème édition. Nos pays, malgré leur modestes moyens étaient de tous les rendez-vous à travers une participation constante aux diverses assises de cette conférence sur le climat. Cette participation coûteuse pour l’économie de nos pays s’est souvent soldé par des déclarations circonstancielles et des discours officiels qui n’ont eu ni un effet ni un impact sur la vie quotidienne de nos laborieuses populations, véritables et premières victimes du changement climatique ».

D’après lui, il est donc plus que temps que les déclarations, les discours et surtout les engagements déjà pris et « ceux que nous prenons au cours des présentes assises soient suivis d’actions concrètes et palpables sur le vécu de nos peuples qui attendent plus d’actions tangibles et des déclarations éloquentes. L’avenir de l’humanité est en jeu. Le temps presse et nous devons agir maintenant pour un développement durable respectueux du droit des générations actuelles et futures à un environnement sain et résilient », précise le représentant du Chef de l’Etat.

Edouard Takadji (Attaché de Presse/MEPDD)